Abstract

Plus de 75% des populations ivoiriennes ont recours à des pratiques thérapeutiques inimaginables (à hauts risques) disponibles et reconnues sous le nom de l'automédication (MSHP-2006). Cette automédication est alimentée en partie par les « médicaments de rue » et si rien n’est fait, le pays risque de « fabriquer plus de cercueil que de berceau » dans un futur proche ou lointain. C’est sur cette base que le présent texte tente, en s’appuyant sur une analyse de contenu, d’apporter des éléments de réponse à l’émergence de cette pratique de soins dans le district d’Abidjan. La communauté des transporteurs (chauffeurs, gnanbro et apprentis de gbaka1 ) a servi de matière à investigation. Au plan méthodologique, le texte repose exclusivement sur une approche qualitative à visée compréhensive. A cet effet, nous avons eu recours à des entretiens semi-structurés, à des focus et surtout à l’observation participante.

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